Les statistiques ne mentent pas : chaque année, des milliers de femmes et d’hommes cherchent une parade discrète à leur perte de cheveux. Face à ce défi, la tricopigmentation s’impose comme une alternative semi-permanente, loin du bistouri, qui façonne l’illusion d’une coupe nette ou d’une ligne frontale fraîchement rasée. Tout ce qui compte pour comprendre cette technique subtile se trouve ici.
Qu’est-ce que la tricopigmentation ?
La tricopigmentation s’appuie sur une méthode de micropigmentation du cuir chevelu, conçue pour reproduire l’aspect naturel des follicules pileux. Ce procédé vise à atténuer la démarcation entre la couleur des cheveux et celle de la peau, surtout lorsque la densité capillaire s’amenuise. Grâce à un équipement dédié, des pigments spécifiques sont insérés dans la couche supérieure de l’épiderme. Le geste est précis, sans douleur, et ne nécessite aucune coupure ni anesthésie. Hommes et femmes y trouvent un moyen concret de répondre à la chute de cheveux, avec un résultat naturel. Plus de détails sur la tricopigmentation sur myhairemedical.com.
Les différents types :
Plusieurs déclinaisons de la tricopigmentation existent, chacune avec ses caractéristiques et son entretien :
- La tricopigmentation temporaire implique un suivi une à deux fois par an. Ce type de pigment s’estompe progressivement, ce qui permet de réajuster ou d’arrêter le traitement si l’on change d’avis.
- La tricopigmentation permanente s’inscrit dans la durée. L’effet perdure, avec seulement quelques retouches tous les 4 à 5 ans. En cas de changement radical de style, il faudra envisager des séances de laser pour effacer les pigments implantés.
Selon le résultat recherché, la tricopigmentation offre plusieurs options :
- Effet crâne rasé : idéal pour simuler une tête fraîchement rasée, que ce soit en cas d’alopécie avancée ou de calvitie complète.
- Effet densité : la technique densifie visuellement la chevelure, particulièrement efficace pour les cheveux longs clairsemés.
- Camouflage des cicatrices : ce procédé dissimule subtilement les traces d’une greffe de cheveux (méthode FUT) ou les cicatrices dues à un accident.
Comment fonctionne la tricopigmentation
Pour obtenir cet effet rasé si caractéristique, la tricopigmentation mise sur un dépôt minutieux et contrôlé d’un pigment gris cendré, réalisé point par point. Les spécialistes utilisent des appareils spécifiques, dotés d’aiguilles conçues pour le cuir chevelu. L’aiguille, appelée “taper”, possède une surface lisse pour percer la peau tout en présentant une paroi rugueuse qui retient le pigment jusqu’à l’application. Ce mécanisme assure une libération régulière de la couleur, pour un rendu homogène.
La profondeur du geste, limitée à 0,5 mm sous la membrane dermo-épidermique, évite que le pigment ne se disperse sous la peau. L’intervention se déroule sans douleur et ne requiert pas d’anesthésie. Après la séance, il est possible de reprendre ses activités rapidement. Le temps nécessaire ne dépasse pas deux heures.
Ce procédé est-il efficace ?
Avec les progrès techniques accumulés au fil du temps, la tricopigmentation affiche une efficacité reconnue. Néanmoins, il convient de ne pas la confondre avec une greffe capillaire : ici, le résultat est visuel et immédiat, mais il ne s’agit pas d’une repousse de cheveux. Tandis qu’une greffe permet aux cheveux implantés de pousser et de s’épaissir naturellement, la tricopigmentation repose sur l’illusion d’optique. L’effet trompe-l’œil est réussi, mais il ne faut pas s’attendre à retrouver une chevelure dense au toucher.
Différence entre tatouage et tricopigmentation
Ce qui distingue la tricopigmentation du tatouage traditionnel, c’est la technique et la nature des pigments utilisés. Les pigments de la tricopigmentation temporaire sont injectés moins profondément dans la peau, ce qui facilite leur disparition progressive. Leur composition chimique diffère également : ils sont élaborés pour se dégrader au fil du temps, grâce à une structure moléculaire plus fine que celle des encres de tatouage classique.
Quand est-il impossible de faire ce traitement ?
Certains profils ne peuvent pas bénéficier de la tricopigmentation. Voici les situations où le traitement est contre-indiqué :
- Cheveux blancs.
- Cheveux blonds ou roux.
- Cuir chevelu présentant une irritation (psoriasis ou dermatite non traitée).
- Cicatrices chéloïdes.
- Présence d’une maladie auto-immune.
Où faire des séances de tricopigmentation capillaire ?
Pour envisager ce traitement, il est impératif de s’adresser à un centre spécialisé dans la tricopigmentation. L’expérience du praticien compte : il doit maîtriser cette technique et proposer un diagnostic personnalisé en amont. Celui-ci déterminera les zones à traiter et le tarif adapté, qui évolue selon la surface concernée. Plus la zone est large, plus le coût grimpe. La vigilance et le choix du bon professionnel font toute la différence, car le résultat s’affiche au grand jour. À chacun de choisir son image, la tête haute.


